Construire la Paix

Cette partie du site est en construction. Y seront regroupées des recettes ou expérimentations intéressantes pour ceux  qui sont intéressés à construire la paix.

Cette partie a peu de fondement théorique mais est à but pratico-pratique, par exemple: comment faire un cessez-le-feu qui tienne avec exemples concrets à l’appui ( si on trouve des cas où une expérimentation est possible).

Son objectif est de réunir de la manière la plus simple possible quelques éléments qui peuvent être utiles à ceux qui veulent empêcher ou arrêter une guerre. Ces éléments sont tirés soit de l’actualité, soit d’expérimentation.

 

Exemple : Cessez-le-feu et analyse appliquée à l’Ukraine

Une page spéciale est consacrée à cet exemple Vous pouvez y accéder par le lien sur cessez-le-feu.

 

Autre exemple : La méthode Boumediène.

C’est une méthode très simple. Quand quelqu’un veut faire la guerre, vous allez le voir et vous restez avec lui jusqu’à ce qu’il accepte de ne pas faire la guerre. Cela s’applique aussi à une négociation: vous quitterez la salle de négociation quand il y aura un accord. Cela peut durer 24 ou 48 heures, voire plus, sans que personne ne soit autorisé à quitter la salle de négociation avant accord.

Cette méthode est issue du fait que Boumediène, apprenant que Sadate voulait faire la guerre à la Libye, rendit visite à Sadate. Au petit matin, il quitta Sadate avec l’assurance qu’il n’y aurait pas de guerre. Nul ne sait si c’est le fait de vouloir enfin dormir qui décida Sadate à renoncer à son projet de guerre, mais cela a marché.

La dernière application connue est celle de Minsk 2. Angela Merkel et François Hollande l’appliquèrent  en février 2015 à leurs interlocuteurs Poutine et Porochenko . Cette méthode a un inconvénient majeur: les accords à l’arrachée qui en résultent sont généralement bancal et c’est bien le cas de Minsk 2: ils nécessitent généralement une négociation complémentaire qui n’a pas encore eu lieu.