Le pic d’amplification de guerre étant décembre 2015, les années 2016 et 2017 sont des années miroir par rapport à celles de 2014 et 2015.
- Les conflits qui se sont gelés pourraient rester gelés, mais ils peuvent aussi reprendre (L’Ukraine qui est stabilisée avec un niveau de violence bas mais sans un cessez-le-feu totalement respecté sur le terrain reste candidate à une nouvelle poussée de fièvre locale ou/et régionale).
- Les conflits internationaux comme celui qui oppose l’Etat Islamique aux grandes puissances comme les USA, la Russie, la France , la Grande-Bretagne peuvent-ils rebondir ? Il faut être prudent avant de crier victoire. Ces mouvements nous ont appris qu’ils rebondissaient toujours, sous une forme plus dure que celle que nous pouvions imaginer.
- Sans avancée dans la résolution du conflit israélo-arabe il y aura un nouveau round dont on ne peut dire s’il sera israélo-palestinien, israélo-libanais ou une guerre nouvelle s’intégrant dans les guerres déjà en cours dans la région.
- le pire ? Après l’interconnexion des guerres Irakienne et Syrienne, l’interconnexion d’autres guerres locales comme le conflit israélo-arabe ou le conflit du Yemen.
Hypothèse réaliste ? En ce début 2017, cette perspective semble s’éloigner - Et quelques nouvelles guerres parmi des points de tensions anciens ou nouveaux.
Sauf prise de conscience subite suivie d’une action efficace, il devrait y avoir autant de guerres en 2016-2017 qu’en 2014-2015, soit par intensification de celles qui sont en cours soit par de nouvelles guerres.
En ce début d’année 2017, la situation est contrastée
- Il n’y a toujours pas de cessez-le-feu permanent en Ukraine. Il y a une accalmie relative mais les accords de Minsk qui devaient régler le problème ukrainien n’ont pas été appliqués et ne paraissent pas applicables
- Quelques victoires militaires en Irak et en Syrie donnent moins d’importance à L’État Islamique et ces guerres pourraient s’acheminer vers des victoires militaires partielles
- Suite à la reprise d’Alep, une initiative politique Russo-Turque a été lancée en commençant par un cessez-le-feu en Syrie (uniquement avec certaines composantes choisies)
mais il faut plus que de la bonne volonté et des bonnes intentions pour éviter des guerres et transformer des conflits actuels en règlement durable . Il faudra ténacité et méthode pour aboutir réellement …
Jean-Baptiste Renard
mise à jour le 2 janvier 2017