Pourquoi ?
Parce que nous y trouvons toute une série de cas d’exceptions qui permettent aux partisans et adversaires de brandir des arguments qu’ils pensent définitifs
Le déclenchement de la guerre en Irak en 2003: un argument contre le “Cycle du retour” ?
Le “Cycle du Retour” est ce phénomène cyclique qui amplifie les tensions et violences au point de les transformer en guerre à certaines périodes. Ce phénomène a été identifié grâce au déclenchement des guerres qui, durant le 20° siècle, suivaient majoritairement le “Cycle du Retour”.
D’après ce “Cycle du Retour”, en 2003, nous n’étions pas à un moment d’amplification des tensions et la probabilité de guerre était la plus faible. Donc le déclenchement de la guerre en Irak contredit le “Cycle du Retour” qui en est ainsi fragilisé.
OUI, si vous n’avez pas compris comment agit ce phénomène cyclique. C’est un phénomène qui amplifie des tensions existantes mais ne détermine pas les guerres.
NON, si vous avez compris comment agit ce phénomène
Le “Cycle du Retour” a commencé à être matérialisé en Irak grâce aux données de l’armée US
voir la partie Matérialisation du “Cycle du Retour” par des milliers de mesures
D’accord, il reste un travail de recherche complémentaire, mais c’est un travail presque abouti et paradoxalement, c’est grâce aux guerres successives irakiennes que nous y trouvons le plus solide argument en faveur de ce phénomène cyclique.
30 juin 2016