Probablement l’imprévisibilité assurée dans un premier temps, mais pas forcément pour le pire.
Il y a toujours ce que disent les candidats aux plus hautes fonctions et ce qu’ils font. Nous verrons certainement quelques virages à 180°, mais nous ne savons pas sur quels sujets.
Paradoxalement cela ne devrait pas déclencher d’escalade immédiate, au contraire.
Il faudra attendre le second semestre 2017, qui est théoriquement le plus périlleux à venir, pour confirmer les tendances:
- désengagement européen accentué: implication peu probable dans le conflit ukrainien.
- OTAN : les alliés doutent. Les européens iront-ils jusqu’à se définir une défense européenne? L’absence et les problèmes de gouvernance européenne fera qu’il y a peu de chance que cela se transforme en réalité, quelles que soient les idées qui surgissent.
- exacerbation du conflit israélo-arabe par un soutien partisan d’Israël et un rejet accentué de la position américaine
- possible alliance russo-américaine contre L’État Islamique en laissant les problèmes politiques entiers en Syrie et Irak
- tensions probables en Asie
- Isolationnisme et désengagement de l’ONU avec probable crise des institutions internationales, accentuée par l’activisme unilatéral de la Russie. Cette crise est latente mais a été masquée ces dernières années. Il n’y a déjà pas grand chose qui fonctionne dans le règlement des conflits à l’ONU, cela ne renforcera pas l’efficacité de l’ONU sur ce sujet.
- Perte probable du leadership reconnu des USA sur de nombreux sujets
- Probablement la seule période à venir où nous pourrions voir surgir des accords russo-américains à contre-courant de la pensée générale. Mais une alliance conjoncturelle russo-américaine représente-t-elle un pouvoir mondial avec l’émergence de la Chine et de l’Inde ? C’est un peu passé cette époque où rivalités et alliances entre ces deux puissances faisaient la pluie et le beau temps sur terre.
31 décembre 2016 mis à jour le 1 janvier 2017