Ukraine-Russie : quel accord ? – Crimée


Il s’agit de tester successivement différentes idées et de les adapter s’il y a des réactions.

Commençons par la Crimée

L’appartenance de la Crimée à l’Ukraine est une curiosité de l’histoire: un don fait par Kroutchev à l’Ukraine de la péninsule Crimée qui est en grande partie russe, à commencer par Sébastopol. Ce qu’on donne est donné. Sa reprise par la Russie n’est pas justifiable: un coup monté de toute pièce. Le référendum monté en 2 semaines n’a aucun sens. Par contre, proposer un référendum sous contrôle international a du sens, mais il faut déterminer 2 choses:

  • les conditions dans lesquelles peuvent se dérouler ce référendum ( population concernée, absence de censure, autorisation de la langue ukrainienne, contrôle du référendum, etc.)
  • La question du référendum

Sur ce dernier point, il y a de nombreuses possibilités transformables en questions:

  • République autonome rattachée à l’Ukraine ou à la Russie
  • République indépendante
  • République autonome associée à la Russie et l’Ukraine
    Cela peut paraitre bizarre mais il existe des situations réelles et cocasses: un État peut exister et avoir une forme de pouvoir bicéphale dont il dépend: l’État d’Andorre dépend à la fois de la République française ( le président en titre) et d’un Évêque. Une telle association aux deux Etats peut paraitre bizarre mais est possible. Les décisions ne peuvent s’y appliquer qu’avec l’accord des 2 parrains associés, mais la gestion courante se fait toujours par une autorité locale proposée par les parrains et validée par une assemblée de représentants locaux.

Par contre, un référendum n’aurait de sens que si une liberté de la presse permet à chacun de s’exprimer et si les opposants ont le droit d’exister et de s’exprimer.

Cela demanderait au moins 6 mois à un an de préparation.

Qu’en pense Kiev ? La question ne lui a pas encore été posée. La seule chance de Kiev serait d’aboutir à un statut interne de minorités qui soit attractif. C’est à dire ? Réfléchissez …

Il peut y avoir une clause disant que Kiev peut demander ce référendum quand il le veut, avec un délai d’un an pour sa réalisation.

Le point suivant portera sur le Donbass s’il y a un début d’accord sur le point “Crimée”, c’est à dire:

  • organisme en charge de la supervision du référendum : OSCE ou ONU
  • questions retenues ( ultérieurement on pourra en retirer avec l’accord des 2, mais pas en ajouter)

Si l’Ukraine et la Russie n’en ont pas communication, il ne se passera rien de plus.

à suivre si quelqu’un exprime quelque intérêt sur le sujet

Mis à jour le 11 Avril 2022

Laisser un commentaire